1. LES SECTEURS CIBLES

AGRICULTURE URBAINE

SOLUTIONS PROGRAMME BUROK

Nous procéderons par différents leviers que sont la promotion des femmes et des jeunes, la sécurisation et l’aménagement des terres (surtout des bas-fonds), l’encadrement et le financement des activités et l’amélioration des conditions de conservation et de commercialisation.
• Sécurisation et aménagement des périmètres
Les sols cultivables sont confrontés aux périls de la poussée urbaine, la salinisation et l’acidification, l’ensablement causé par les eaux de ruissellement, la divagation des animaux domestiques.
– Nous prenons l’engagement d’en dresser les contours géométriques et de n’y autoriser aucun lotissement à usage d’habitation et sous aucun prétexte ;
– De réhabiliter les digues anti-Sel et de rétention d’eau de ruissellement, de rénover les canaux d’irrigation des rizières et des plateaux de Colobane, Lyndiane, Djibock et Kandialang, Diabir, Kenya, Kobiténe, Diefaye et Diabir;
• Encadrement
Les producteurs sont par ailleurs confrontés aux difficultés d’accès aux intrants de qualité et en quantité, et au manque d’encadrement aux meilleures pratiques culturales.
– Nous mettrons en place un dispositif opérationnel pour l’approvisionnement des producteurs en semences de qualité, en engrais et en engrais bio ;
– Formation et encadrement de tous les acteurs aux techniques culturales et d’optimisation des rendements ;
• Cibles femmes et jeunes
À Ziguinchor, les femmes chefs de ménage agricole sont de loin supérieures aux hommes. Elles représentent 85 % des exploitants contre « seulement » 15 % pour les hommes. Une spécificité ziguinchoroise et même casamançaise totalement à l’opposé d’une situation nationale où, selon les estimations de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie [ANSD, 2014], prédominent largement les hommes (84,7 %) contre seulement 15,3 % de femmes.
Deux facteurs explicatifs : d’une part, les femmes accèdent facilement à la terre ;
d’autre part, en majorité analphabètes, elles ont peu de perspectives d’emploi dans un autre secteur d’activité. Aussi, se rabattent-elles massivement dans tout le processus de production, de la préparation des champs à la récolte, et même la revente sur les marchés.
Nous travaillerons à booster ce potentiel féminin par des initiatives telles que :
– L’aménagement des zones maraîchères protégées dans lesquelles des blocs seront
exclusivement réservés aux femmes ;
– La facilitation à l’accès au foncier dans les secteurs pourvus de terres cultivables ;
– Développer un programme “spécial jeunes-agro-zig (JAZ)“ pour inciter les jeunes à s’intéresser et s’investir dans ce créneau très porteur.
• Distribution
– Aider à la mise en place d’unités de conservation frigorifique pour éviter les insoutenables scénarios de la zone des Niayes et de la vallée du fleuve Sénégal où des tonnes de récoltes très périssables sont déversées en pleine nature où elles pourrissent faute de capacité de stockage et de conservation
– Améliorer la carte communale des marchés en érigeant d’autres de petites tailles dans tous les quartiers périphériques (Djibock, kandialang, Kenya, Diabir, Lyndiane…) pour faciliter l’écoulement par un approvisionnement de proximité.

L’AVICULTURE​

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1. Tavailler à faciliter aux producteurs l’accès au foncier, dans les périphéries de la commune, mais aussi en concertation avec les  communes environnantes dans le cadre d’accords intercommunaux ;
2. Développer un ambitieux programme intercommunal d’équipement en outils de production (couveuses et aliments …) qui sera mis en place pour une meilleure couverture de tout le territoire, une diminution des coûts de production, une amélioration des marges des producteurs et une baisse des prix pour le consommateur ;
3. Initier des programmes de formation et d’encadrement des producteurs aux mesures de prophylaxie et aux meilleures pratiques de production ;
4. Encourager la production à grande échelle à côté des petits producteurs pour un correct approvisionnement des marchés du territoire, mais surtout pour conquérir les marchés frontaliers largement demandeurs en produits avicoles.

L'ELEVAGE

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1. Conserver des zones de pâturage aménagées, dans et à proximité immédiate de la commune, pour les bovins et ovins accueillis dans les plateformes des foirails ;
2. Faciliter l’accès aux intrants par l’appui à la création de dépôts d’aliments notamment ;
3. Intégrer la filière dans les lignes de financements de l’ESS ;
4. Assurer une formation continue des acteurs aux meilleures pratiques prophylactiques et d’embouche ;
5. Appui logistique aux services techniques (vétérinaires, service d’hygiène, service de l’élevage…).

L'APICULTURE

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1. Un projet apicole détaillé a déjà été conçu ;
2. Intéresser et motiver les cibles, surtout jeunes, à la prati que de l’apiculture ;
3. Programme de formation à la pratique ;
4. Intégrer la filière dans les financements de l’ESS ;
5. Assurer la chaine de commercialisation ;
6. La promotion de bonnes pratiques de récolte du miel ;
7. Développement de centres modernes de traitement du miel ;
8. Améliorer l’organisation des apiculteurs qui devront se regrouper autour des centres de traitement qui seront créés ;
9. Soutien du Fonds Municipal aux apiculteurs pour l’acquisition de ruches modernes et d’équipements de récolte (combinaisons intégrales en coton,
paires de gants, enfumoirs, matériels d’extraction, ruches et « ruchettes ») pour le « piégeage » des essaims.

LA PÊCHE

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1. Promouvoir l’aquaculture pour ses vertus de clé à l’atteinte de la sécurité alimentaire, de durabilité, de praticabilité à l’intérieur des terres, de proximité et de création d’emplois ;
2. Rénover, améliorer, assainir et créer des infrastructures (unités de transformation, quai de pêche, marchés au poisson ;
3. Armement technique et financier des acteurs de la pêche par des programmes de formation et de sensibilisation et la mise en place de lignes de crédits souples dans le cadre de L’ESS.

L'ARTISANAT

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1. Mise en place d’un programme d’aide au renouvellement des équipements de production ;
2. Formation des acteurs et mise en place de lignes de crédits souples dans le cadre de L’ESS ;
3. Outil de communication digitale pour la promotion de l’artisanat “made in Casa“ ;
4. Rénovation et modernisation du village artisanal et acquisition de matériel artisanal moderne à mutualiser.

LE TRANSPORT À DEUX ROUES : UN SECTEUR À ENCADRER​

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1. Ouvrir des concertations avec les acteurs en vue de solutions consensuelles pour la règlementation du secteur ;
2. Normaliser le matériel de travail par l’établissement de spécifications techniques ;
3. Établir un mécanisme souple de délivrance d’un permis qui impose au postulant de subir une formation technique de quelques jours, une initiation au code de la route et aux règles de premiers secours ;
4. Ouvrir une ligne de crédit pour le financement de l’acquisition ou du renouvellement de motos, à condition que les motos à acquérir respectent des normes techniques et environnementales édictées ;
5. Politique municipale de dotation de deux casques de sécurité à chaque motard ;
6. Rendre obligatoire le port du casque ;
7. Aménager des aires de stationnement réguliers.