4. SECTEUR CULTURE

SECTEUR CULTURE

4. SECTEUR CULTURE

La Casamance, c’est connu, s’identifie par la plus riche mosaïque culturelle du Sénégal.
L’activité culturelle est en conséquence très développée dans la commune de Ziguinchor avec un patrimoine constitué de sites culturels, divers groupes théâtraux et musicaux, des manifestations et cérémonies culturelles périodiques, des acteurs et activités artisanaux, des communautés culturelles aux traditions très riches et complémentaires.
Mais l’accompagnement institutionnel dont bénéficie le secteur laisse à désirer, ce qui se traduit par la faiblesse des activités rapportée au potentiel de la commune. En effet, la municipalité de Ziguinchor ne peut mettre à son actif que l’organisation du grand carnaval annuel de Ziguinchor et l’évènement Zig-Fest qui ne se tiennent pas régulièrement, malgré l’engagement pris par le maire sortant en 2014.

La liste des sites et monuments historiques (les ouvrages de l’architecture traditionnelle, la grande mosquée de Santhiaba, la cathédrale de Ziguinchor et le bâtiment qui abrite le Conseil Départemental) est également très indigente comparée au potentiel socio-historique de la commune :
généralement, les acteurs culturels de la commune sont confrontés aux obstacles liés à un manque de moyens logistiques et financiers,
au manque de formation et d’encadrement technique des acteurs et à l’insuffisance des infrastructures culturelles.

 

SOLUTIONS PROGRAMME BUROK

1. Renforcer les subventions aux acteurs culturels ;
2. Recruter des animateurs culturels ;
3. Leur offrir des formations et un encadrement pour renforcer leurs capacités managériales ;
4. Réhabilitation des salles de cinéma, musées, villages artisanaux, ballets et infrastructures touristiques relevant de la municipalité etc. ;
5. Édifier une maison des arts et cultures ;
6. Lancer des initiatives d’identification et de vulgarisation de nouveaux sites possédant un potentiel d’héritage historique et soumettre des propositions aux autorités ministérielles compétentes ;
7. Lancer des programmes de revitalisation des loisirs et d’innovation en matière de préservation des cultures locales. Renforcer les programmes de relance des activités artistiques et des métiers des arts, en conjonction avec les acteurs des secteurs en question ;
8. Parallèlement, il faudra aussi engager les acteurs traditionnels pour relancer les fêtes traditionnelles mandingues (kuyamba) qui ont disparu faute de soutien et autres facteurs objectifs ; s’assurer que le riche héritage culturel légué par des patriarches de la culture du Kuyamba mandingue, issue de la société millénaire de l’empire du Gabou tels feu Daouda Sane, feu Salif B. Toure et tant d’autres, ne soient voués à l’oubli ;

consulter les communautés autochtones Bainunk, Diolas, Balantes, Manjak etc. pour des initiatives similaires :
– 1. OEuvrer pour l’institution d’un FESTIVAL INTERNATIONAL DES CULTURES DU SUD : (SÉNÉGAL, GAMBIE, GUINÉE BISSAU, REP. GUINÉE, etc.) pour faire de la culture un facteur d’intégration régionale ;
– 2. Lancer le programme “THEÂTRE A L’ECOLE“ : Appui à la création de troupes théâtrales et organisation de compétitions entre les écoles des communes du département) ;
– 3. Renommer les rues et avenues de Ziguinchor, par devoir mémoriel.
Toutes ces initiatives clefs seront un socle important de revitalisation socio-culturelle, mais aussi touristique et donc économique. Bien planifiées et managées, ces activités constitueront des landmarks qui, avec le temps, attireront des visiteurs venant du reste de notre pays, mais aussi du monde entier.